Hello,
Cette semaine, on se retrouve pour un sujet un peu moins axé sur la stratégie mais tout aussi important pour la bonne performance des tes actions.
Je n’en avais pas conscience mais beaucoup de marques galèrent avec le copywriting. Rien que la semaine dernière, j’ai reçu 2 Whatsapp à ce sujet.
Au-delà de recommander des bons profils (je fais aussi du copywriting pour certaines marques), je me suis dit qu’il était temps de parler du comment on le fait.
Au programme, cette semaine :
L’écrit fait partie intégrante du branding.
Être ludique et éducatif avec Bonjour.
Comment le mettre en place chez toi.
Ce n’est pas parce que tu es une marque premium qu’il faut se passer des mots
Tout comme le fait de mettre des avis ou non sur un site e-commerce, c’est se faire des nœuds dans le cerveau pour rien. Si tu penses que ça fait cheap, c’est que tu n’as pas confiance en ton image.
Jacques Séguéla disait “Le pouvoir des mots, la puissance des images”. Il faut que le monde comprenne une bonne fois pour toutes : ce ne sont que deux outils de contenus au service de la brand qui sont ultra complémentaires.
Ma vision des choses : les images inspirent, les mots attirent.
Et ne jamais oublier que les mots ajoutent de la proximité et de l’humain. Inutile de te convaincre que c’est ce que cherche les gen Y et Z.
Faisons un petit exercice ensemble, pour le vérifier concrètement :
Même image, deux ambiances.
La première : inspire globalement et laisse libre interprétation à la sensibilité de chacun. Ex : chambre reposante, décoration attrayante, etc.
La deuxième : invite à bien dormir dans un environnement propice au bien-être et au repos pour une vie plus épanouie.
En résumé : La première est “généraliste”, la deuxième est spécifique. C’est tout l’enjeu d’un bon branding = d’être catchy !
Bien sûr, la photo doit avoir une identité qui est propre à la marque. Mais ça ne s’acquiert qu’avec le temps et la notoriété. Un bon tone of voice et un bon copywriting sont plus faciles à mettre en place.
Pourquoi se passer du pouvoir des mots si on peut jouer sur les deux tableaux ?
Exercice terminé.
Et c’est commun à tous les secteurs… Exemple avec Reformation que j’adore pour ses accroches alliant humour et impertinence. Tout est dans la façon de le faire : on peut presque tout se permettre tant que c’est aligné avec la marque.
Bienvenue chez Bonjour
Cette marque a attiré mon attention sur les réseaux car j’ai trouvé le nom et le marketing plutôt bien exécutés.
Bonjour, la marque qui s’est promise de vous faire arrêter le café. Contenu ludique, branding attractif. Et c’est simple comme bonjour à boire ! Fallait que je la fasse.
ÊTRE LUDIQUE ET ÉDUCATIF POUR DONNER L’ENVIE D’ACHETER
Petit message avant de commencer : si tu as un mono produit, ne te prends pas la tête à faire tout un site. Travaille une seule page à fond.
Les experts te diront qu’il y a plusieurs types de landing page en fonction de l’objectif mais ce n’est pas le fond du sujet. Toujours en faire une master et décline là en fonction de ton message ensuite.
Le fond du sujet, c’est de se concentrer sur les 2, 3 bénéfices les plus saillants et de créer un contenu qui répond à ça :
➊ Faire découvrir : la promesse est claire et précise.
➋ Faire comprendre : Cette promesse est explicité à travers les 3 bénéfices clients principaux.
➌ Aider à considérer : on lève les principales objections que leur cible peut avoir.
Ce que j’aime ici : le copywriting est clair et précis et le visuel donne envie. Bref, je ne m’étale pas plus, je ne suis pas là pour donner des points.
➍ Aider à considérer : jouer la carte de l’UGC (User Generated Content) est toujours une bonne idée.
➎ Aider à considérer (toujours) : idem jouer la carte de la presse avec quelques verbatims est toujours efficace.
A retenir : quand tes clients comprennent rapidement l’intérêt de ton produit, c’est pertinent de passer un peu de temps sur la phase “Aider à considérer”.
Allez, continuons un peu l’analyse :
➏ Ici, ils m’ont un peu perdu : je trouve que le titre et la description arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe + le fond du contenu est un peu convenu (= une autre marque pourrait dire la même chose).
➐ Finir par convaincre : ici on enfonce le clou sur la qualité du produit et des services.
Et surtout plus bas dans la page, il y a un wall of love. Un mur d’avis qui finit définitivement par convaincre.
Je ne vais pas faire toute les sections de leur page mais tu as compris l’idée.
ÊTRE LUDIQUE, C’EST AIDER TON CLIENT À PARLER LE MÊME LANGAGE QUE TOI
Autrement dit, c’est éviter le syndrome de l’expert. Ton client n’a ni l’envie, ni l’énergie pour comprendre la technicité de ton produit. Par contre, si tu prends le temps de lui expliquer par a+b ce que ça va lui apporter, là ça va l’intéresser.


MAIS ATTENTION À NE PAS EN FAIRE TROP…
Le lien de confiance peut vite se casser si on y va trop gros braquet. Détails dans la légende.

Avoir conscience à quelle étape ta marque se trouve
Il y a toujours une corrélation entre le CA, la notoriété et le halo de désidérabilité d’une marque.
Bonjour est dans la phase de lancement, c’est normal qu’ils en disent un peu plus qu’une marque avec un stade plus avancé. Par ailleurs, c’est un produit qui a besoin d’être expliqué.
Attention, quand on grandit, l’idée n’est pas de ne plus rien dire… De mon point de vue, c’est :
Simplifier pour en dire plus avec moins : être plus impactant.
Continuer à itérer pour être ancré avec son temps : surfer sur les tendances pertinentes.
Développer sa vision et le goal que l’on veut atteindre en faisant évoluer sa mission.
Passer de la théorie à la pratique
Combler le gap entre la théorie et la pratique, ce n’est pas le plus simple. Je l’ai vu avec toutes les plateformes de marques que j’ai faites. C’est pour ça d’ailleurs que je tiens à faire un cas pratique très concret pour aider les équipes à l’actionner dès le lendemain dans leur quotidien.
Rendre le contenu ludique, éducatif ou pédagogique, c’est avant tout une démarche d’empathie : se mettre dans la peau de son client. Ok et après ?
Suis cette méthode d’exécution pour être plus à l’aise dans la création de contenus.
Si tu as plus de trois bénéfices, c’est qu’ils ne sont pas assez forts et/ou que certains sont trop proches. Pense à ce que tu vas apporter réellement à ton client. S’il en retient un ou deux, c’est déjà pas mal.
Il faut s’interdire de créer du contenu comme un paragraphe. Facilite un maximum la lecture de ton client et souviens-toi qu’il va le lire en diagonale. Grosso modo : l’importance des titres et des bullet points. Bonus : les pictos sont aussi un très bon moyen de faire passer une idée accompagnés d’un bon texte.
Une image, une infographie, une vidéo, de la 3D peuvent remplacer un paragraphe de texte. Et le visuel aide à structurer une page.
Header pleine page, texte à gauche et image à droite, image à gauche et texte à droite doivent être la structure de ta page. C’est le contenu qui fera la différence et pas l’inverse.
Des marques inspirantes dans ce domaine :
Wopilo : pour leur capacité à expliquer un produit technique et innovant
Rapha : leur brand content est toujours hyper cohérent et au service de leur mission grâce à un bon équilibre entre textes et images.
Typology : pour leur minimalisme et leur tone of voice très factuel : ils en disent beaucoup avec peu.
C’est tout pour aujourd’hui
On a fini les cinq premiers épisodes de cette saison. On continue semaine prochaine !
A très vite,
Florian
PS. N’hésite pas à partager ma newsletter à des personnes qu’ils veulent construire une marque plus attractive et plus proche de ses clients.