#Partie 2 - Le pouvoir de la marque incarnée - Bangla Begum
Quand la créativité crée la désidérabilité (oui, toujours).
Hello,
Cette semaine, on se retrouve pour la partie 2 !
Si tu as manqué la partie 1, la voici.
Sans transition, voici le programme :
Fanny, l’incarnation partout, tout le temps #2
Pourquoi l’incarnation fonctionne ?
La recette dont tu peux t’inspirer.
4ÈME STOP - LES E-MAILS
Pour être honnête, c’est en m’abonnant à la newsletter que mon intérêt pour la marque est monté en flèche…
J’y ai trouvé de la spontanéité et de la personnalité. C’est sans doute le canal où l’incarnation est à son paroxysme (mais je suis peut-être biaisé car j’adore les NL).
Petit aparté : le crm en e-commerce et le contenu newsletter devraient être beaucoup plus pensés comme un réseau social fermé.
Il faut créer une connexion avant le passage à l’achat et il faut créer de l’engagement pour faire racheter. Encore une fois, plus tu humanises ta marque, plus elle sera performante (oui, j’ai des preuves hehe).
Quels que soient ta taille de boîte et tes enjeux, le “donner avant de recevoir” fonctionne toujours.
Je suis à dispo pour en discuter en commentaire ou en DM.
La newsletter commerciale est un tableau. Une invitation à la découverte :
Même état d’esprit que sur les pages de vente : la simplicité fait la différence. La marque ne sur-vend pas, elle partage son enthousiasme.
Une sorte de story des coulisses packagée en e-mail.
La newsletter brand self content : les billets d’humeur de Fanny
Là, on est dans l’incarnation à 2000. Penser sa newsletter comme un réseau social prend tout son sens ici. C’est d’ailleurs la première chose dont m’a parlée une amie (coucou Cécile) quand on a parlé de Bangla Begum.
Pourquoi ? Car on ne vend rien mais on crée une proximité avec la marque incarnée par Fanny. C’est un format que je n’ai encore jamais vu ailleurs. Game changer.
La newsletter des remerciements (mais pas que)
C’est à mi-chemin entre le lookbook et les UGC clients. BB l’a intégré comme un de ses piliers de contenus car on le retrouve par e-mail et sur Instagram.
Oui, une bonne stratégie de contenu c’est tout avant une stratégie qui raconte une histoire authentique. J’enfonce sûrement une porte ouverte… Cependant dans la réalité, on cherche souvent à “marketer des choses” pour masquer le manque de fond (oui ça tire à balles réelles ici).
Moralité : fais des choses vraies qui vont résonner auprès de tes cibles. Là, ce que fait BB, c’est transformer l’UGC en preuve sociale. Mettre des visages et des styles différents à travers les fans de la marque : simple, rapide et efficace !
5ÈME STOP - LE PACKAGING
Low packaging vs packaging très brandé ?
Tout dépend du message que tu as envie de faire passer.
Pour des marques qui promeuvent l’éco-responsabilité, le less is more, le low packaging est très cohérent.
Ici acheter un bijou Bangla Begum, c’est acheter un bijou d’art quelque part. Les clientes n’ont pas envie d’avoir les mêmes bijoux que tout le monde sans renier sur la qualité. Le juste équilibre entre le bijou singulier et le bijou de qualité.
De ce fait, tu t’attends à recevoir un colis qui souligne cette exclusivité.

Bref, tout ça pour te dire que les bonnes idées ne sont pas toujours les plus compliquées. Au contraire. C’est simple à exécuter et ça fait la différence.
DERNIER STOP - INSTAGRAM
Idem pour le feed Insta… Il y a la team ultra léchée (regarde Gemmyo par ex) et la team plus spontanée.
Encore une fois, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse : tout dépend de ton objectif.
Pour BB, je le vois comme une fantaisie assumée qui symbolise bien le territoire de la marque.
Ce qui est à retenir est ailleurs : la typologie de contenu.
On n’est pas loin du 80 / 20 expliqué ci-dessous. Encore une fois, on ne pousse pas à l’achat mais à la découverte pour créer de la connexion et vendre ensuite.
Et aussi : l’organisation de live récurrent. Quand tu as des moyens limités pour créer du lien physiquement, utilise la vidéo (et en plus ça se recycle bien).
Qu’est-ce que l’on peut retenir de la recette Bangla Begum ?
Comme A Kind Of Guise (NL à (re)lire ici), tout est très bien exécuté sur tous les touch points.
Pour être plus concret, ce qu’il faut retenir :
Laisser parler sa créativité et son instinct : ne pas avoir peur de casser les codes pour montrer qui on est vraiment. Pour cela, il faut bien se connaître et savoir s’écouter : je pense que Fanny l’a bien compris.
Ne pas faire les choses à moitié : appliquer cette incarnation P-A-R-T-O-U-T. Du produit, au site, en passant par les réseaux sociaux et les e-mails.
Il faut envoyer le message suivant : “j’assume ce que je suis, je sais que ça ne plaira pas à tout le monde tant que ça plaît à mon profil de client idéal.”Accepter de faire les choses différemment. Je vais en profiter pour pousser un constat malheureux que je me fais depuis quelques temps…
Amis marketeurs, fondateurs et autres : on se fait chi** !
Tout le monde se ressemble, personne ne veut prendre de risque. Souvent par peur ou par la pression du chiffre. Deux bonnes sources à creuser (clique sur les images pour lire les articles).
Comme tout est cyclique, et je pense que l’on assiste déjà à un retour de la verticalité, du spécifique et de la personnalité (j’en avais parlé dans ma NL Créer le mouvement). Les marques qui vont ressembler à mille autres vont mourir. Tout simplement.
Seules les plus connues restent car ce sont elles qui mènent la danse, qui imposent des tendances (comme le luxe avec l’influence des défilés sur les collections des marques).
Du coup, le meilleur moyen d’être maître de son destin, c’est de créer son propre chemin. Sans être complètement déconnecté de la réalité bien sûr.
Pour te faire passer à l’action
Bien évidemment, une marque incarnée vient de l’impulsion du fondateur. Si le fondateur ne veut pas se mettre en avant, oublie l’incarnation directe et physique du créateur de la marque. C’est comme la création de contenu, il faut aimer le faire sinon ça ne fonctionne pas.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plusieurs formes d’incarnation :
Écrite : une plume dans une newsletter et les réseaux sociaux (écrivain ou ghostwriter).
Orale : une voix off que l’on retrouve sous tous les supports vidéos. La voix, on la retient et on l’attribue petit à petit à la marque (ex. Rodolphe avec Asphalte).
Ambassadeur : des personnalités qui incarnent la marque sur le long terme. Attention à bien les choisir (et c’est assez coûteux).
Le mot de la fin
J’espère que tu auras apprécié cette newsletter en double épisode. N’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé en commentaires (et à liker of course).
Prochain épisode : L’art du positionnement avec Percival.
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